NOUS SOMMES BEAUX

Voici les témoignages d’hommes qui ont adopté la jupe ou le kilt le temps d’une soirée, une semaine ou pour la vie. Lisez leur ressenti, leur expérience et les sentiments qu’ils ont éprouvés, peut-être bientôt vous aussi vous nous raconterez…

Vincent

Yvan

La jupe est entrée dans ma vie par le biais d’une association de théâtre de rue qui lutte contre le sida en tenues décalées. Cette partie du costume a aussi commencé à faire partie de mon quotidien, symbole de détente, de relaxation. Un vêtement qui me libérait de certaines contraintes, physiques ou mentales, mais aussi un accessoire chargé de symboles. J’en portais une parfois, le soir en rentrant du travail, comme d’autres portent un jogging. Puis, cette période est passée.

 En 2019, j’entends parler de Romain et de ses créations. ça me remet en mémoire mes recherches d’il y a quelques années, lorsque poussé par la curiosité et le plaisir d’en porter, j’avais cherché sur le net des sites traitant de la jupe pour hommes. Très peu d’occurrences. Je trouvais principalement des sites américains qui parlaient de kilts, revisités certes, mais les créateurs se cherchaient encore. C’était trop typé pour moi.

 J’ai donc immédiatement eu envie de rencontrer Romain, de voir ses créations et de comprendre ses motivations. J’ai été ravi et convaincu par la qualité de son travail, l’originalité de sa démarche et, surtout, l’adéquation de ses jupes avec des usages et des valeurs d’aujourd’hui.

Pour l’usage, il le dit lui-même : l’idée lui est venue sur un festival de musique et c’est moi aussi à l’occasion d’un festival que j’ai porté pour la première fois ma jupe en jean. Un vêtement pratique, contemporain, adapté, selon moi, à presque toutes les occasions, moins connoté que le fameux kilt. C’est aussi un vêtement unisexe, et une matière que tout le monde porte. Romain permet en plus de le personnaliser par une ceinture, une boucle ou encore des empiècements. Je me le suis complètement approprié.

Les valeurs de Romain correspondent aussi aux miennes : réutiliser des matériaux, des accessoires, recycler et se fournir localement. La jupe que je lui achète a déjà commencé à vivre, elle a sa propre identité, avant même que je ne l’ai portée.

 Je la mets régulièrement, surtout en ville, et même si je ne sais pas l’impact qu’elle a, je ne m’attire aucune remarque ou regard désobligeant. Une fois, place Viarme, une jeune femme s’est approchée de moi pour me dire franchement que la jupe m’allait bien, que c’était rare et bien de voir des mollets d’homme ! Que dire de plus ? J’avais passé le premier test ! Porter la jupe élargit les horizons, offre de nouvelles possibilités. Revendiquer ce vêtement, c’est afficher une ouverture d’esprit ainsi qu’un goût pour l’originalité, bien sûr, mais il délie également les langues, et les mains parfois, car beaucoup de gens se sentent tout à coup moins timides et n’hésitent pas à se rapprocher de vous !

 Ainsi, un collègue d’une école d’Arts appliqués où je travaille m’a avoué, à la fin d’une réunion où je portais ma jupe, que lui aussi en possédait mais qu’il n’osait pas la porter. Je veux bien être de ces précurseurs si je peux permettre cette possibilité, ce changement. Ça me correspond totalement. Sortir du cadre, faire un pas de côté, peu importe les mots, le geste est là.

 

Notre société est parfois figée, les « créatifs » ou « lanceurs de tendances » se retrouvent à utiliser les mêmes codes les uns comme les autres, des inspirations finalement qui ne sont pas si décalées. Porter les jupes de Romain, c’est pour moi une démarche authentique, personnelle, forte et très plaisante !

  La jupe ne me diminue pas, ne me fragilise pas, elle ne me contraint pas, au contraire elle donne de l’allure à ma silhouette, de l’ampleur à ma personnalité. C’est un vêtement véritablement choisi, que je revendique, qui a été fait pour moi et qui montre à tout le monde que ça, c’est possible, alors pourquoi ne pas envisager de franchir d’autres limites ?

Laurent

Une rencontre avec avec sa compagne photographe lors de l’achat d’une de ses œuvres.

Un anniversaire, une jupe en cadeau, du troc et le début d’une belle amitié.

“En jupe, je n’ai pas l’impression de porter des vêtements”, un sentiment de “légèreté

Et si c'était vous ?

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